Les rebonds qui suivent les périodes de creux

Les marchés boursiers connaissent une année difficile. En juin, le S&P 500 est entré en territoire baissier après avoir chuté de plus de 20% par rapport à son sommet du 3 janvier. Une telle dégringolade des actions pourrait réduire la confiance des investisseurs dans les marchés. Certains pourraient se mettre à croire qu’il serait plus avantageux de conserver des liquidités et d’attendre que les cieux soient plus cléments. Les investisseurs à long terme ne doivent cependant pas oublier que les périodes de creux peuvent être suivies de certaines des meilleures périodes de rendement.

Un creux qui servira de tremplin

Depuis le début du millénaire, les actions ont reculé de plus de 20 % par rapport à leur sommet à trois reprises. Elles ont d’ailleurs connu une autre baisse considérable en 2018. Comme en témoignent les graphiques ci-dessous, elles ont toujours su remonter la pente très rapidement. Personne ne sait exactement à quel moment le marché boursier atteindra son creux. L’histoire montre que les investisseurs ont avantage à conserver leurs placements pour profiter du rebond qui s’ensuit.

Sources : Morningstar, RBC GMA. Indice S&P 500 Total Return USD. Ce graphique ne tient compte ni des frais d’opération, ni des frais de gestion des placements ni des taxes et impôts. Si ces coûts et ces frais étaient pris en compte, les rendements seraient plus bas. Il est impossible d’investir directement dans un indice.

Principaux points à retenir

• Les actions remontent la pente rapidement après avoir atteint leur creux.
• Un mois après le creux, elles ont toujours produit des rendements d’au moins 10%.
• Il ne faut pas sous-estimer l’importance de cette occasion. En seulement un mois, les actions ont généré des rendements supérieurs à ce qu’elles enregistrent habituellement en moyenne au cours d’une année.

Ce qui peut être contrôlé et ce qui ne peut pas l’être

Au cours des dernières années, de nombreux événements perturbateurs sur les marchés ont pesé sur les actions et les obligations. Ce genre d’événements éprouvants est indissociable des placements et hors du contrôle des investisseurs individuels.

Les investisseurs peuvent être rassurés de savoir que le succès de leur plan financier n’est pas entravé par les périodes de mauvais rendements. Depuis l’an 2000, l’indice S&P 500 a enregistré un rendement supérieur à 300% (rendement annualisé de 6,4%). Ce rendement a pourtant été altéré par l’éclatement de la bulle technologique, la crise financière mondiale, la pandémie de COVID-19 et le marché baissier actuel.

Le plus grand risque pour votre réussite financière en tant qu’investisseur est en fait votre capacité de conserver vos placements pendant ces périodes et, par conséquent, la possibilité de profiter des rendements élevés qui s’ensuivent. Heureusement, il s’agit d’un élément qui dépend entièrement de vous.