
Ce que l’histoire nous apprend sur les sommets de marché
Les États-Unis sont parvenus à des accords avec des économies importantes telles que l’Union Européenne, la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud. Additionnellement, le Big Beautiful Bill (B3) est maintenant en vigueur ce qui devrait être un point positif pour les actions américaines. Le résultat de ces évènements clés et une économie américaine résiliente ont fait progresser la bourse américaine à de nouveaux sommets ce qui amène la question suivante :
Que nous enseigne l’histoire sur le rendement des marchés après l’atteinte de nouveaux sommets historiques ?
Fait surprenant, investir dans le S&P500 à des sommets historiques s’est avéré, par le passé, être une stratégie parfaitement viable. Depuis 1950, les rendements enregistrés après des sommets historiques ont été supérieurs aux rendements après un achat lors d’une journée moyenne. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est logique : les sommets historiques tendent à se regrouper lors des périodes de robustesse des marchés. En vendant trop tôt vos placements, ou en restant sur la touche, vous risquez de passer à côté de gains importants.
Même constat depuis 1980 (ci-dessous). Investir à des sommets donne en moyenne de meilleurs rendements que le rendement moyen d’investir à une autre date :
Sources : Morningstar Direct, RBC GMA. Données du 1er janvier 1980 au 9 juillet 2025. Rendements annualisés de l’indice S&P 500 TR sur des périodes mobiles de cinq ans.
Conclusion
Plutôt que de redouter les sommets historiques, les investisseurs devraient les considérer comme un puissant rappel de la résilience et du potentiel de croissance à long terme des marchés boursiers. Ceux qui tentent d’éviter les sommets historiques en attendant un « meilleur » point d’entrée se retrouvent souvent à rater des occasions et à obtenir des rendements moindres en moyenne.